Les Mères Noël ayant été super généreuses cette année, j'ai le plaisir de rider depuis quelques mois une V8 toute neuve fraichement sortie d'usine.
Je ne m'attarderais pas sur ce que tout le monde sait déjà. Cette wheel est une petite merveille taillée pour la ville et Paris en particulier. Plus légère que la Ninebot, elle est aussi plus rapide et plus endurante. Le trolley intégré et la poignée coupe-circuit changent la vie !! Tout cela je m'y attendais. Mais certains points moins évidents m'ont vraiment surpris.
Ses pédales sont très hautes, certainement pour éviter de toucher le sol lors des virages serrés. Mais la contrepartie, c'est qu'il faut beaucoup plus d'effort au démarrage pour se hisser sur la seconde pédale... Evidement on s'y habitue assez vite.
L'autre point marquant tient à la puissance du moteur. La Ninebot E affiche 500W quand la Inmotion V8 en annonce 800. Cette différence permet à la roue de passer sans faiblir toutes les petites aspérités de la route. Du coup, on peut s'autoriser un ride moins focalisé sur l'état du terrain. C'est extrêmement reposant. C'est en repassant de temps en temps sur la 9bot (principalement pour m'essayer un peu au freestyle), que j'ai pris conscience de la "permissivité" de la V8. Avec un moteur de 800W tout passe en ville (ou presque). Au final la 9bot est beaucoup plus exigeante en terme de conduite. Elle demande de mieux comprendre le fonctionnement et les limites de la techno gyro pour ne pas subir des coupures moteur intempestives... et tomber.
Mon sentiment, c'est qu'il doit être finalement assez simple d'apprendre la wheel sur des machines récentes, et pas conséquent puissantes (800W aujourd'hui c'est presque la norme basse). Mais je me demande dans quelle mesure cela ne risque pas de donner à l'apprenti wheeler une trop grande confiance dans la techno. Et cela explique peut-être pourquoi, tant de wheelers se plaignent avec une naiveté candide que leur roue les ait lâché "sans raison" à 30km/h en monté pour un simple petit nid de poule.
Ses pédales sont très hautes, certainement pour éviter de toucher le sol lors des virages serrés. Mais la contrepartie, c'est qu'il faut beaucoup plus d'effort au démarrage pour se hisser sur la seconde pédale... Evidement on s'y habitue assez vite.
L'autre point marquant tient à la puissance du moteur. La Ninebot E affiche 500W quand la Inmotion V8 en annonce 800. Cette différence permet à la roue de passer sans faiblir toutes les petites aspérités de la route. Du coup, on peut s'autoriser un ride moins focalisé sur l'état du terrain. C'est extrêmement reposant. C'est en repassant de temps en temps sur la 9bot (principalement pour m'essayer un peu au freestyle), que j'ai pris conscience de la "permissivité" de la V8. Avec un moteur de 800W tout passe en ville (ou presque). Au final la 9bot est beaucoup plus exigeante en terme de conduite. Elle demande de mieux comprendre le fonctionnement et les limites de la techno gyro pour ne pas subir des coupures moteur intempestives... et tomber.
Mon sentiment, c'est qu'il doit être finalement assez simple d'apprendre la wheel sur des machines récentes, et pas conséquent puissantes (800W aujourd'hui c'est presque la norme basse). Mais je me demande dans quelle mesure cela ne risque pas de donner à l'apprenti wheeler une trop grande confiance dans la techno. Et cela explique peut-être pourquoi, tant de wheelers se plaignent avec une naiveté candide que leur roue les ait lâché "sans raison" à 30km/h en monté pour un simple petit nid de poule.
Note :
Pour les curieux, tous les tests de gyroroues se trouvent là : les-tests-de-gyroroues
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