Il y a des moments qui poussent au bilan, à l'introspection.
Il y a peu, j'en ai vécu un.
Allongé sur le bitume, sur le dos, les bras étendus, en croix, épuisé, la jambe droite en feu, la board ailleurs... Je ne suis pas vraiment tombé. Non... Disons qu'à un moment, il m'a semblé acceptable de finir par m'étendre comme la gravité semblait me le suggérer. Le contact du sol a été un peu plus rude qu'espéré, mais au final la posture n'était pas si mal. Elle laisse le temps de penser.
Comment j'ai pu en arriver là ? Moi qui depuis toujours ai une (saine) aversion au sport, à la douleur, à l'effort physique...
Je me souviens de ce jour de pluvieux où j'ai croisé ma première wheel. Je me souviens de mon difficile apprentissage de l'équilibre sur ma 9bot, des premiers plaisirs de glisse urbaines, de mon insatiable curiosité au sujet des NVEI, de mes débuts sur skate électrique... C'est certainement là que j'ai dérapé... Le e-skate est un piège. C'est si facile à prendre en main, le plaisir vient si vite... Mais la frustration n'est pas loin. Il devient rapidement évident que l'engin ne révélera pas tout son potentiel sans maitriser quelques bases de skateboard à l'ancienne. Il faut que j'apprenne le "one foot brake" au cas où, le "ollie" pour les trottoirs, et 2 ou 3 autres trucs pour être à l'aise en ville... Et là, c'est le début des ennuis.
J'empreinte le mini cruiser des enfants pour tester. C'est trop instable, trop petit. Je taxe la longboard décathlon de mon ado. C'est mieux. Mais ça reste un peu raide, pas très dynamique. Et puis, il y a tout ces forums qui parlent du "flex"... Faut que je ressente ce truc. Que je comprenne à quoi ça sert...
Enfin voilà, je craque, je me prend une longboard dite flex... Et tout les damnés week-end sans pluie je me retrouve à pousser ce truc totalement instable, à tenter de freiner avec le pied bien à plat pour pas me manger les passants, et à me faire vanner par tous les gamins du quartier...
Et le pire c'est que j'aime vraiment ça, cette glisse naturelle, sans bruit et fatigante dans les montées...
Il y a peu, j'en ai vécu un.
Allongé sur le bitume, sur le dos, les bras étendus, en croix, épuisé, la jambe droite en feu, la board ailleurs... Je ne suis pas vraiment tombé. Non... Disons qu'à un moment, il m'a semblé acceptable de finir par m'étendre comme la gravité semblait me le suggérer. Le contact du sol a été un peu plus rude qu'espéré, mais au final la posture n'était pas si mal. Elle laisse le temps de penser.
Comment j'ai pu en arriver là ? Moi qui depuis toujours ai une (saine) aversion au sport, à la douleur, à l'effort physique...
Je me souviens de ce jour de pluvieux où j'ai croisé ma première wheel. Je me souviens de mon difficile apprentissage de l'équilibre sur ma 9bot, des premiers plaisirs de glisse urbaines, de mon insatiable curiosité au sujet des NVEI, de mes débuts sur skate électrique... C'est certainement là que j'ai dérapé... Le e-skate est un piège. C'est si facile à prendre en main, le plaisir vient si vite... Mais la frustration n'est pas loin. Il devient rapidement évident que l'engin ne révélera pas tout son potentiel sans maitriser quelques bases de skateboard à l'ancienne. Il faut que j'apprenne le "one foot brake" au cas où, le "ollie" pour les trottoirs, et 2 ou 3 autres trucs pour être à l'aise en ville... Et là, c'est le début des ennuis.
J'empreinte le mini cruiser des enfants pour tester. C'est trop instable, trop petit. Je taxe la longboard décathlon de mon ado. C'est mieux. Mais ça reste un peu raide, pas très dynamique. Et puis, il y a tout ces forums qui parlent du "flex"... Faut que je ressente ce truc. Que je comprenne à quoi ça sert...
Enfin voilà, je craque, je me prend une longboard dite flex... Et tout les damnés week-end sans pluie je me retrouve à pousser ce truc totalement instable, à tenter de freiner avec le pied bien à plat pour pas me manger les passants, et à me faire vanner par tous les gamins du quartier...
Et le pire c'est que j'aime vraiment ça, cette glisse naturelle, sans bruit et fatigante dans les montées...
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