Mes lecteurs les plus assidus auront remarqué un cas singulier au sein de ce blog. Il y a quelques mois, j'ai publié un unboxing de la onewheel. Mais depuis, aucun test ou article sur cette machine. Seules quelques références cachées aux coeurs d'autres articles laissent entendre une certaine appréhension de ma part concernant cet engin.
Si je n'ai pas écrit plutôt sur la onewheel, c'est parce que je l'ai très peu ridé. Entre le boulot, les mois de pluies, et les différentes machines que l'on m'a prêtés pour test, je n'ai pas eu assez de temps pour maitriser la belle... Tout au moins, ce sont les raisons que je donne pour sauver la face.
Mais pour être parfaitement honnête, je dois reconnaitre que lors de mon premier test en solo, je me suis littéralement mangé un mur.
Rien de grave. Plus de peur que de mal... Mais la peur chez moi est un frein puissant.
Mon onewheel a pris la poussière des mois et je ne l'ai ressorti que récemment.
Cette board est plutôt facile à piloter. Elle génère pourtant beaucoup de stress chez moi.
Cela tient à cette notion de "float".
Avant d'acheter la belle, je trouvais un peu ridicule ce discours marketing tentant de vendre l'objet comme un "surf des rues". De nombreuses marques essaient de se rattacher à cette culture de la vague. Cela m'a toujours paru superficiel... et je ne suis pas certain que le surf soit l'alpha et l'omega de la glisse.
Quoiqu'il en soit, il est certain que, de tous les engins électriques que j'ai pu rider, le onewheel et le seul qui donne l'impression de "tanguer".
Les skates sont super stables avec leurs 4 points au sol.
Les wheels tiennent fermement leur pilote au dessus du monde.
Même le halfbike (et sa fâcheuse tendance à plier tel un roseau) offre un appuie réconfortant quand on sait le trouver.
Le onewheel quant à lui ne veut pas rester immobile. Quand on cherche l'arrêt, il avance et recule au grès des vibes internes de son pilote.... C'est vraiment une drôle de sensation : on ressent le doux ressac d'une mer apaisée sur une plage d'été... Dis comme ça, ça parait super cool... Mais, ça génère une sorte d'imprécision de l'arrêt, un sentiment de manque de contrôle de sa position dans l'espace... Et à Paris, avec tous ces piétons, ces trottoirs défoncés, ces trotteurs débridés, ces cyclistes aux emphétes, ces gamins anarchiques, ces chiens aboyant et ces smartphones mobiles : l'imprécision spatiale ça craint !
D'autant plus, qu'enlever son pied de la onewheel n'a rien de naturel. Le pied avant est repéré par 2 capteurs sous le deck qui contrôlent l'arrêt du moteur. Pour stopper la machine, il faut lever le talon (ce qui coupe le moteur) et se laisser tomber sur le pied arrière... Une fois sur 10, je ne lève pas assez le talon, ou pas assez nettement, ce qui génère des relances de moteurs hyper désagréables... on est loin du skate ou de la gyroroue...
Me voilà donc obligé de faire ce que je n'ai jamais fais : trainer ma board sur un parking désert (et à Paris faut se lever tôt pour en trouver un), pour m'entrainer encore et encore à stopper cette "barque" où je veux, quand je veux,... et sans stress.
Fucking float life -_-'
Si je n'ai pas écrit plutôt sur la onewheel, c'est parce que je l'ai très peu ridé. Entre le boulot, les mois de pluies, et les différentes machines que l'on m'a prêtés pour test, je n'ai pas eu assez de temps pour maitriser la belle... Tout au moins, ce sont les raisons que je donne pour sauver la face.
Mais pour être parfaitement honnête, je dois reconnaitre que lors de mon premier test en solo, je me suis littéralement mangé un mur.
Rien de grave. Plus de peur que de mal... Mais la peur chez moi est un frein puissant.
Mon onewheel a pris la poussière des mois et je ne l'ai ressorti que récemment.
Cette board est plutôt facile à piloter. Elle génère pourtant beaucoup de stress chez moi.
Cela tient à cette notion de "float".
Avant d'acheter la belle, je trouvais un peu ridicule ce discours marketing tentant de vendre l'objet comme un "surf des rues". De nombreuses marques essaient de se rattacher à cette culture de la vague. Cela m'a toujours paru superficiel... et je ne suis pas certain que le surf soit l'alpha et l'omega de la glisse.
Quoiqu'il en soit, il est certain que, de tous les engins électriques que j'ai pu rider, le onewheel et le seul qui donne l'impression de "tanguer".
Les skates sont super stables avec leurs 4 points au sol.
Les wheels tiennent fermement leur pilote au dessus du monde.
Même le halfbike (et sa fâcheuse tendance à plier tel un roseau) offre un appuie réconfortant quand on sait le trouver.
Le onewheel quant à lui ne veut pas rester immobile. Quand on cherche l'arrêt, il avance et recule au grès des vibes internes de son pilote.... C'est vraiment une drôle de sensation : on ressent le doux ressac d'une mer apaisée sur une plage d'été... Dis comme ça, ça parait super cool... Mais, ça génère une sorte d'imprécision de l'arrêt, un sentiment de manque de contrôle de sa position dans l'espace... Et à Paris, avec tous ces piétons, ces trottoirs défoncés, ces trotteurs débridés, ces cyclistes aux emphétes, ces gamins anarchiques, ces chiens aboyant et ces smartphones mobiles : l'imprécision spatiale ça craint !
D'autant plus, qu'enlever son pied de la onewheel n'a rien de naturel. Le pied avant est repéré par 2 capteurs sous le deck qui contrôlent l'arrêt du moteur. Pour stopper la machine, il faut lever le talon (ce qui coupe le moteur) et se laisser tomber sur le pied arrière... Une fois sur 10, je ne lève pas assez le talon, ou pas assez nettement, ce qui génère des relances de moteurs hyper désagréables... on est loin du skate ou de la gyroroue...
Me voilà donc obligé de faire ce que je n'ai jamais fais : trainer ma board sur un parking désert (et à Paris faut se lever tôt pour en trouver un), pour m'entrainer encore et encore à stopper cette "barque" où je veux, quand je veux,... et sans stress.
Fucking float life -_-'
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai commencé à utiliser le onewheel cet hiver. J'avais fais un peu de skate auparavant sans grand succès et puis l'état des routes et autres espaces rendait l'utilisation du skate complexe et dangereux.
Il m'a fallu 2 mois pour bien le contrôler. Ce que vous décrivez correspond à mes impressions ressenties lors de cette période d'apprentissage. Aujourd'hui, je peux vous dire que je n'ai jamais trouvé d'autres engins aussi contrôlable. On gère sa vitesse et son freinage comme jamais, qu'il s'agisse de côte ou de pente.
Ca passe presque partout. Et pour s’arrêter, je vous conseille d'appuyer franchement sur l'arrière ou de faire pivoter votre pied sur le talon plutôt que de le lever.
Au fil des jours j'ai réduis ma vitesse et j'optimise mon "surf". On prends un immense plaisir même en roulant doucement. Il suffit d'adapter sa vitesse au contexte mais c'est ainsi avec n'importe quel engin, y compris un vélo.
Persévérez, vous ne le regretterez pas.
J'ai oublié de dire que j'ai des amis qui l'ont essayé, des amis plus sportifs que moi, surfers, skater.
RépondreSupprimerJe les ai vu partir comme si ils en avaient toujours fait. C'est un peu difficile de voir qu'on est pas tous égaux sur une planche !