Bustin est l'une des marques emblématiques de l'univers longboard. Basée à New York, l'entreprise développe une image plus urbaine que ses concurrentes de la West Coast. Et comme toutes les boites ricaines, Bustin déploie d'énormes efforts marketing pour nous convaincre de sortir le grisby...
Et moi, en bon consomateur, j'aime bien ça... les boites qui font des efforts pour me séduire... J'ai donc craqué pour leur Sportser. Une pendulaire dédiée au commuting.
Evidement je voulais le dernier modèle... et la marque ne semble plus distribuée en Europe... On trouve de vieux modèles chez la plupart des e-commerçant sérieux... mais pas les derniers designs...
Je commande aux US... J'attend... La board arrive... Pour une fois, je ne me fais pas matraquer par la douane, ça commence plutôt bien... Je déballe.
Elle est trop belle. J'adore la pieuvre... Par contre, elle est épaisse et lourde... Je suis un peu déçu... J'espérais la qualité Loaded... Ce n'est pas ça.
Premier ride. Je l'ai commandé avec des roues de slide... pour voir... Ce n'est pas ma came... On repart sur de bonnes vieilles Kegels... Là, ça roule bien !
Que dire de cette planche ? Qu'elle ne fait pas partie de ces boards dont on tombe amoureux à la première rencontre. Elle n'est ni joueuse, ni singulière. Elle se push aisément. Elle est super stable. Et parfaitement maniable... Elle est parfaite... Lisse, calme, apaisante... Pas vraiment pour moi. J'ai besoin de sel, d'aigreur et de déséquilibre pour aimer. Il me faut du piquant pour m'attacher, pour vouloir progresser, résister ou avancer.
A priori cette board n'a rien pour me retenir. Pourtant je me suis surpris à la sortir plusieurs fois... les jours de petite forme... sur un mode "ouuuais... pourquoi pas... un petit push tranquillou au soleil... pour mériter l'apéro..."
C'est très curieux, mais cette Newyorkaise me motive à l'antillaise...
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