SoulArc Board - Premieres Sessions


Déconfinement oblige, j'ai enfin pu rider cette board de l'espace sur 2 petites sessions à la cool.

Et, il n'y a pas à tergiverser : cette planche vaut carrément le détour. Elle offre des sensations totalement inédites sur le bitume.

Je n'ai évidement pratiqué que du cruising en ville dans des rues relativement plates... Autrement dit, j'ai passé mon temps à pousser le bambou et à chercher le sol... Le deck est haut. Très haut. L'arc s'abaisse un peu sous mon corps de mangeur de pizza, mais pas assez pour retrouver la hauteur de mon Icarus (sans même parler de ma Pantheon)... Cela aurait pu décourager mon âme de geek. Cela aurait dû dégouter mes genoux de presque quincados... Et pourtant, je me suis amusé comme jamais.

La board nue.
Avec à peu près le même cadrage, la board est descendu d'un petit cm sous les 60kg d'amour de ma belle.

Cadrage différent, mais j'estime une descente de 1,5 cm sous mes 80kg perso.



La hauteur de la planche associé au rebond de l'arc inférieur pousse à jouer avec l'équilibre, les lignes et les appuis. J'ai retrouvé sur cette Soul quelques sensations de ski. On peut relever le nez en appuyant sur l'arrière comme pour de la poudreuse, ou au contraire mettre le poids à l'avant pour accrocher le sol... Je ne sais pas encore si ça a un intérêt sur le bitume, mais les sensations sont bien là.

Pendant les virages, le fait d'être très largement au dessus des trucks et des roues provoque un feeling assez particulier. C'est à la fois stable et aérien. J'ai presque l'impression d'être sur un tapis volant.

L'arc fait à merveille son travail de suspension. Il gomme les aspérités et aide les roues a passer bien des trous de bitume. Les petites wheels fournies avec la board ne m'inspirait rien de bon. Et j'avoue avoir encore furieusement envie de les changer pour quelques orangatang plus massives. Mais je dois concéder qu'elles font parfaitement le taf en ville. Je suis passé par quelques rues couvertes d'un affreux gratton plus rugueux que mes mains après 3 mois d'usage intensif de gel hydro-alcoolique. Le genre de revêtement qui vous donne à croire que votre Tantien et ses kegel ont été montés avec des cageots de récup'... Et bien, ça passe crème.

Pour conclure ce premier texte sur la Soularc, je ne suis absolument pas déçu par cette étonnante perle américaine, mais je me demande encore quel usage j'en ferais sur le long terme. Vous, l'avez compris, j'ai plus de board que de temps pour les rider. J'identifie la plupart d'entre elles à un mood, une envie. La Trip pour les balades parisiennes, l'Icarus pour les rides punchy, la Space Rocket pour les voyages, le Carver pour méditer,...  Je ne sais pas encore ce que cette Soul tirera de moi... Et il n'y a qu'une méthode pour le découvrir : retourner la rider au plus vite !

Note 1 :
Pour les curieux, tous les tests de longboards se trouvent là : les-tests-de-longboards

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