Sharkwheel - le test

Après ma déplorable tentative de test des Harfang, je n'étais pas trop chaud pour tester à nouveau des roues bizarres. Mais de fait, j'avais un set de Sharkwheel en 70 qui trainait dans mes tiroirs depuis des mois... 


A en croire le marketing de la marque, ces roues sont censés rouler plus vite, glisser mieux, et être tout-terrain... Le Saint Graal du skate en somme... Si c'était vrai, personne ne s'en passerait et on verrait tous les pro-riders en vanter les mérites... J'affirme donc sans peur que ces requins de ricains prennent leurs clients pour des quiches (voir des béotiens).

Ceci dit, j'ai été très agréablement convaincu par l'aspect tout-terrain. 

Je ride assez régulièrement sur les routes piétonnes du bois deVincennes. Un bitume biblique, qui n'a jamais été refait. De temps en temps, la ville de Paris décide de colmater les trous en ajoutant de la matière plus ou moins granuleuse. Le tout saupoudré de graviers, marrons, glands et brindilles... Sans parler des masques chirurgicaux, des vestiges plastiques et organiques des pique-niques dominicaux, et j'en passe... C'est loin d'être un bon spot de glisse, mais ça permet de profiter des balades du chien.

Et bien, dans ce contexte, Shark Wheel c'est bien. Vraiment bien. Les formes serpentines de l'uréthane évacuent avec efficacité les petits débris et la board roule à peu près correctement.

Evidement, si on tente le diable. Si on croit aux vidéos du site de Shark Wheel. Si on se lance sur un vrai chemin mi-terre, mi-sable... alors pas de miracles : ça ne roule pas.


Au final, je ne regrette pas ces Sharks. Elle conviennent parfaitement pour un Set-up "je veux rouler à la campagne quoiqu'il arrive et tant pis pour le feeling". C'est certainement pas mal pour un Set-up "boulot-dodo automnal". Elles ont parfaitement leur place sur le marché et répondent à un vrai usage. Je ne suis pas enthousiaste, mais je valide.

Note : retrouvez ici tous les tests d'accessoires.

Note 2 : retrouvez ici tous les tests de longboards et pièces détachées

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