Voilà plus d'un an maintenant que je roule la V8. C'est ma roue de tous les jours, celle du boulot-dodo et des rendez-vous importants.
La V8 est archi-connue. Elle a été la première roue de toute une génération de wheelers.
Elle a été aussi (sauf erreur de ma part) la première roue a proposer un équipement de série complet et bien intégré : phare avant, trolley, voyant arrière, lumières latérales. Avec ses 16 pouces et ses 800W, elle affiche de belles performances pour rider en toute sécurité dans les limites de la légalité (un pilote de 80kg n'aura aucun risque de coupure à 25 km/h)... Et tout ça, pour un poids super raisonnable (autour des 14 kg).
Elle est souvent considéré comme une roue de débutant... Ce qui est à mon avis une erreur... Elle est bien plus que cela.
Nota bene : la suite peu irriter tous les détracteurs de la V8... vous êtes prévenus 😊
La V8 est, dans sa catégorie, la wheel ultime. Et c'est un problème.
Un problème pour les fabricants. Un problème pour les revendeurs. Et un problèmes pour les wheelers "early adopters" toujours en recherche de la dernière nouveauté qui déchire.
Concrètement, une gyroroue c'est principalement : un moteur (plus ou moins puissant), une batterie (plus ou moins endurante), un pneu (plus ou moins confortable et/ou maniable). Il faut aussi un bon algorithme et une bonne carte mère pour lier le tout... Tout le reste du hardware est accessoire.
Si on considère que toutes les bonnes marques du marché ont des algorithmes qui tiennent la route (pour un usage normal des wheels), ce qui va différencier les gyroroues c'est leur mix puissance/diamètre/autonomie. Ors, chacune de ces variables a un effet direct sur le poids. Plus vous cherchez à gagner en vitesse, autonomie ou diamètre, plus vous augmentez le poids de la monoroue.
Par ailleurs, puissance et autonomie sont intimement liées. En effet, les gros moteurs peuvent demander de manière ponctuelle un très grand nombre de watts sur quelques fractions de secondes. Cette demande est telle, qu'elle peut endommager des batteries trop faibles. Donc, un moteur puissant induit une grosse batterie. Autrement dit, la recherche de puissance fait augmenter fortement le poids du véhicule (et dans une moindre mesure son encombrement).
Pour en revenir à la V8, son mix parait particulièrement optimisé pour nos villes européennes : peu étendues, densément peuplées et pleines à craquer d'escaliers sans ascenseurs. En particulier parce que Inmotion a privilégié le poids et l'encombrement à la puissance ou à l'autonomie.
Avec ses 14kg, je peux monter 3 ou 4 étages d'un escalier parisisen vétuste sans trop souffrir. Bien qu'en 16 pouce, elle se glisse sans gêne sous une table de troquet lors des déjeuners pro. Ses 30km d'autonomies permettent sans soucis de traverser Paris. Et son temps de recharge raisonnable permet de ne jamais rester en rade en ville... Ce mix est difficile à améliorer aujourd'hui. Les désagréments induits par une augmentation de poids sont plus important que les gains offerts par une augmentation de puissance. Sur le papier, je n'arrive pas à trouver de monoroue plus adapté à Paris que cette V8.
Pourtant, cette wheel a des défauts :
- ses pédales sont un peu hautes... et uniquement recouvertes de grip.
- son coffrage plastique se raye très facilement.
- son algorithme est un peu sec... elle a une conduite assez dure.
- le pneu fourni est parfait par temps sec, mais perd grandement en réactivité sur sol mouillé.
Et, elle a plus de 2 ans !! Une éternité pour tout wheeler en recherche de nouveauté !
La V8 n'est pas parfaite, mais c'est à ce jour le choix le plus raisonnable pour une utilisation quotidienne à Paris. D'autant plus, qu'on en trouve facilement d'occasion entre 5 et 600 euros (avec un kilométrage assez faible qui plus est)... Difficile de faire plus accessible.
Note : ma première review sur le V8 se trouve ici.
La V8 est archi-connue. Elle a été la première roue de toute une génération de wheelers.
Elle a été aussi (sauf erreur de ma part) la première roue a proposer un équipement de série complet et bien intégré : phare avant, trolley, voyant arrière, lumières latérales. Avec ses 16 pouces et ses 800W, elle affiche de belles performances pour rider en toute sécurité dans les limites de la légalité (un pilote de 80kg n'aura aucun risque de coupure à 25 km/h)... Et tout ça, pour un poids super raisonnable (autour des 14 kg).
Elle est souvent considéré comme une roue de débutant... Ce qui est à mon avis une erreur... Elle est bien plus que cela.
Nota bene : la suite peu irriter tous les détracteurs de la V8... vous êtes prévenus 😊
La V8 est, dans sa catégorie, la wheel ultime. Et c'est un problème.
Un problème pour les fabricants. Un problème pour les revendeurs. Et un problèmes pour les wheelers "early adopters" toujours en recherche de la dernière nouveauté qui déchire.
Concrètement, une gyroroue c'est principalement : un moteur (plus ou moins puissant), une batterie (plus ou moins endurante), un pneu (plus ou moins confortable et/ou maniable). Il faut aussi un bon algorithme et une bonne carte mère pour lier le tout... Tout le reste du hardware est accessoire.
Si on considère que toutes les bonnes marques du marché ont des algorithmes qui tiennent la route (pour un usage normal des wheels), ce qui va différencier les gyroroues c'est leur mix puissance/diamètre/autonomie. Ors, chacune de ces variables a un effet direct sur le poids. Plus vous cherchez à gagner en vitesse, autonomie ou diamètre, plus vous augmentez le poids de la monoroue.
Par ailleurs, puissance et autonomie sont intimement liées. En effet, les gros moteurs peuvent demander de manière ponctuelle un très grand nombre de watts sur quelques fractions de secondes. Cette demande est telle, qu'elle peut endommager des batteries trop faibles. Donc, un moteur puissant induit une grosse batterie. Autrement dit, la recherche de puissance fait augmenter fortement le poids du véhicule (et dans une moindre mesure son encombrement).
Pour en revenir à la V8, son mix parait particulièrement optimisé pour nos villes européennes : peu étendues, densément peuplées et pleines à craquer d'escaliers sans ascenseurs. En particulier parce que Inmotion a privilégié le poids et l'encombrement à la puissance ou à l'autonomie.
Avec ses 14kg, je peux monter 3 ou 4 étages d'un escalier parisisen vétuste sans trop souffrir. Bien qu'en 16 pouce, elle se glisse sans gêne sous une table de troquet lors des déjeuners pro. Ses 30km d'autonomies permettent sans soucis de traverser Paris. Et son temps de recharge raisonnable permet de ne jamais rester en rade en ville... Ce mix est difficile à améliorer aujourd'hui. Les désagréments induits par une augmentation de poids sont plus important que les gains offerts par une augmentation de puissance. Sur le papier, je n'arrive pas à trouver de monoroue plus adapté à Paris que cette V8.
Pourtant, cette wheel a des défauts :
- ses pédales sont un peu hautes... et uniquement recouvertes de grip.
- son coffrage plastique se raye très facilement.
- son algorithme est un peu sec... elle a une conduite assez dure.
- le pneu fourni est parfait par temps sec, mais perd grandement en réactivité sur sol mouillé.
Et, elle a plus de 2 ans !! Une éternité pour tout wheeler en recherche de nouveauté !
Note : ma première review sur le V8 se trouve ici.
Note 2 : Pour les curieux, tous les tests de gyroroues se trouvent là : les-tests-de-gyroroues
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