Pour la première fois de ma vie, je ride avec un casque intégral.
Ma femme et ma mère, qui, pour je ne sais quelle raison, semblent tenir à ma peau, se sont cotisées cet hiver pour m'offrir ce TSG relativement discret... Depuis, il attendait sagement dans sa boite, que j'ose enfin le porter.
Je ne sais pas trop ce qui m'a décidé aujourd'hui. Le mauvais temps peut-être, les annonces concernant cette législation à venir certainement... S'il faut jouer sa vie parmi les voitures, autant le faire avec un casque sur le crâne !
Me voilà parti en mode : "phase d'adaptation".
Premier feeling : ça chauffe là-dedans... pas si mal vu le temps.
C'est super léger... aucune gêne quant au poids.
Le son est un peu atténué... mais j'entend tout.
Visibilité sur les côtés : a priori je ne perd rien... Vers le bas, par contre, c'est l'angoisse ! A moins de me pencher beaucoup, je ne vois plus mes pieds ou ma wheel.
C'est un peu stressant. Tous mes repères sensoriels sont modifiés.
Je me lance.
Au bout de quelques mètres, je prend conscience de ma respiration... pas naturelle... Par réflexe, peut-être à cause de la mentonnière, je ne respire plus avec la bouche... Je me détend, desserre la mâchoire. Mon souffle envahit le casque... Drôle de sensation : je respire mon haleine... aujourd'hui ça va... disons que ça aurait put être pire... en tout cas, c'est une manière comme une autre de savoir où on en est avant un rendez-vous.
Avec la vitesse, l'air circule, le casque se rafraîchit juste ce qu'il faut.
Le son du vent circulant dans les ventilations se mêle aux bruits extérieurs en les atténuants...
Sensation de cocon... c'est apaisant.
Je prend conscience que j'ai perdu en vision latérale : je suis surpris, de temps à autre, de me faire dépassé par un véhicule que je n'avais pas perçu... rester prudent...
C'est encore trop tôt pour me faire un avis définitif. Je suis partagé.
Il y a la frustration de ne plus sentir l'environnement de manière 100% directe.
Et il y a cette étrange sensation de sécurité à rider dans une bulle apaisée.
Je comprend un peu mieux pourquoi les scooters prennent tant de risques inconsidérés : dans une certaine mesure, la ville semble plus douce et moins chaotiques sous un intégral.
Note 1 : Ce test a une suite ICI.
Note 2 : retrouvez ici tous les tests d'accessoires.
Ma femme et ma mère, qui, pour je ne sais quelle raison, semblent tenir à ma peau, se sont cotisées cet hiver pour m'offrir ce TSG relativement discret... Depuis, il attendait sagement dans sa boite, que j'ose enfin le porter.
Je ne sais pas trop ce qui m'a décidé aujourd'hui. Le mauvais temps peut-être, les annonces concernant cette législation à venir certainement... S'il faut jouer sa vie parmi les voitures, autant le faire avec un casque sur le crâne !
Me voilà parti en mode : "phase d'adaptation".
Premier feeling : ça chauffe là-dedans... pas si mal vu le temps.
C'est super léger... aucune gêne quant au poids.
Le son est un peu atténué... mais j'entend tout.
Visibilité sur les côtés : a priori je ne perd rien... Vers le bas, par contre, c'est l'angoisse ! A moins de me pencher beaucoup, je ne vois plus mes pieds ou ma wheel.
C'est un peu stressant. Tous mes repères sensoriels sont modifiés.
Je me lance.
Au bout de quelques mètres, je prend conscience de ma respiration... pas naturelle... Par réflexe, peut-être à cause de la mentonnière, je ne respire plus avec la bouche... Je me détend, desserre la mâchoire. Mon souffle envahit le casque... Drôle de sensation : je respire mon haleine... aujourd'hui ça va... disons que ça aurait put être pire... en tout cas, c'est une manière comme une autre de savoir où on en est avant un rendez-vous.
Avec la vitesse, l'air circule, le casque se rafraîchit juste ce qu'il faut.
Le son du vent circulant dans les ventilations se mêle aux bruits extérieurs en les atténuants...
Sensation de cocon... c'est apaisant.
Je prend conscience que j'ai perdu en vision latérale : je suis surpris, de temps à autre, de me faire dépassé par un véhicule que je n'avais pas perçu... rester prudent...
C'est encore trop tôt pour me faire un avis définitif. Je suis partagé.
Il y a la frustration de ne plus sentir l'environnement de manière 100% directe.
Et il y a cette étrange sensation de sécurité à rider dans une bulle apaisée.
Je comprend un peu mieux pourquoi les scooters prennent tant de risques inconsidérés : dans une certaine mesure, la ville semble plus douce et moins chaotiques sous un intégral.
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