Suite au test de la config tout-terrain du Switcher de Evo-Spirit, voici un retour sur la "config urbaine".
Avant de parler de mes sensation sur la configuration street, il me semble intéressant d'évoquer l'opération de changement de roues.
Concrètement l'opération est assez simple. Il faut enlever les roues tout-terrain pour les remplacer par des roues de skates fournies dans la boite. Là où ça se complique un peu, c'est qu'il faut aussi changer les courroies de transmission entre les moteurs et les roues. C'est l'opération qui m'a pris le plus de temps. J'ai mis environ 20 min la première fois, 15 min la seconde, et je pense qu'avec un peu d'entrainement on peut faire descendre le "switch" à 10 min.
La notice expliquant la manipulation est assez claire... mais elle ne montre pas toutes les étapes. En particulier, elle ne montre pas la nécessité de mettre des entretoises entre les roulements, ni le fait qu'il faille changer le coffrage de protection de la courroie. De fait, en étant un peu "alerte" et en ayant déjà démonté un skate, on y arrive sans soucis... mais c'est dommage de laisser un "total noob" faire des erreurs de montage alors qu'il suffirait de 2 ou 3 photos de plus.
Parlons glisse maintenant !
Les roues streets modifient évidement les sensations et les performances. Plus petites, plus compactes, elles offrent une glisse plus rapide et plus près du sol.
Mais, bien évidement, le Switcher conserve ses qualités et ses défauts : une puissance indéniable, des accélérations et un freinage brutal. Ainsi qu'un poids certain couplé à des dimensions faites pour la stabilité.
De mon point de vue, la board est à la fois trop peu agile et trop puissante pour une utilisation quotidienne à Paris. Elle est certainement très bien pour rouler sur les pistes cyclables, ou des routes de campagne. Mais ce n'est pas le meilleur choix pour slalomer entre les passants sur les trottoirs parisiens... Dans ce mode aussi, le Switcher semble fait pour les grands espaces !
Ceci dit, j'ai conscience que tests après tests, mon gout et mes préférences s'affirment.
Je suis de moins en moins neutre et objectif.
J'aime les véhicules légers, agiles et qui gomment aux maximum les aspérités du sol.
Ce n'est clairement pas le cahier des charges du Switcher.
Je suis donc allé faire tester la board par 2 neveux sportifs mais totalement incompétents en glisse (14 et 17 ans)... Après les avoir équipés en protections et briefé sur les postures de base, je les ai laissé découvrir la bête.
Deux heures après, ils étaient conquis ! Eraflés de partout suite à quelques mini chutes, mais conquis. (Je me suis pris une gentille soufflante de leur maman d'ailleurs ... faut pas abimer les petits de la famille ^^)
Ils ont adorés les sensations de glisses. Mais ils ont aussi apprécié la facilité d'apprentissage : il ne leur a pas fallu plus de 300 mètres avant de commencer à se marrer !
En conclusion, ce Switcher me semble être un excellent produit : accessible, fiable, fun. Le rapport qualité prix est excellent. Et le SAV français est un plus indéniable (qui vaut son pesant de cahouettes).
Très convaincant en tout terrain, il me parait un peu "overkill" en street pour une utilisation dans une ville aussi densément peuplée que Paris.
La plus grande faiblesse de ce Switcher tient au fait que c'est une V1. La première version d'une board déjà très bien finie, mais qui n'a pas encore profité de tous les retours d'expériences qui permettent d'affiner un produit. Quand l'équipe d'Evo-Spirit aura réglé-aux-petits-oignons le contrôle de la vitesse et du freinage, la board sera certainement un must-have à même de séduire un large public et d'aller concurrencer le leader du marché.
Quoi qu'il en soit, je suis prêt à parier que Evo-Spirit va redevenir un acteur qui compte dans le e-sk8 français !
Avant de parler de mes sensation sur la configuration street, il me semble intéressant d'évoquer l'opération de changement de roues.
Concrètement l'opération est assez simple. Il faut enlever les roues tout-terrain pour les remplacer par des roues de skates fournies dans la boite. Là où ça se complique un peu, c'est qu'il faut aussi changer les courroies de transmission entre les moteurs et les roues. C'est l'opération qui m'a pris le plus de temps. J'ai mis environ 20 min la première fois, 15 min la seconde, et je pense qu'avec un peu d'entrainement on peut faire descendre le "switch" à 10 min.
La notice expliquant la manipulation est assez claire... mais elle ne montre pas toutes les étapes. En particulier, elle ne montre pas la nécessité de mettre des entretoises entre les roulements, ni le fait qu'il faille changer le coffrage de protection de la courroie. De fait, en étant un peu "alerte" et en ayant déjà démonté un skate, on y arrive sans soucis... mais c'est dommage de laisser un "total noob" faire des erreurs de montage alors qu'il suffirait de 2 ou 3 photos de plus.
Parlons glisse maintenant !
Les roues streets modifient évidement les sensations et les performances. Plus petites, plus compactes, elles offrent une glisse plus rapide et plus près du sol.
La taille, ça compte ! |
Mais, bien évidement, le Switcher conserve ses qualités et ses défauts : une puissance indéniable, des accélérations et un freinage brutal. Ainsi qu'un poids certain couplé à des dimensions faites pour la stabilité.
De mon point de vue, la board est à la fois trop peu agile et trop puissante pour une utilisation quotidienne à Paris. Elle est certainement très bien pour rouler sur les pistes cyclables, ou des routes de campagne. Mais ce n'est pas le meilleur choix pour slalomer entre les passants sur les trottoirs parisiens... Dans ce mode aussi, le Switcher semble fait pour les grands espaces !
Je sais, c'est mal... J'ai fait ma flemme et je n'ai pas installé le coffrage de protection de la courroie. |
Ceci dit, j'ai conscience que tests après tests, mon gout et mes préférences s'affirment.
Je suis de moins en moins neutre et objectif.
J'aime les véhicules légers, agiles et qui gomment aux maximum les aspérités du sol.
Ce n'est clairement pas le cahier des charges du Switcher.
Je suis donc allé faire tester la board par 2 neveux sportifs mais totalement incompétents en glisse (14 et 17 ans)... Après les avoir équipés en protections et briefé sur les postures de base, je les ai laissé découvrir la bête.
Deux heures après, ils étaient conquis ! Eraflés de partout suite à quelques mini chutes, mais conquis. (Je me suis pris une gentille soufflante de leur maman d'ailleurs ... faut pas abimer les petits de la famille ^^)
Ils ont adorés les sensations de glisses. Mais ils ont aussi apprécié la facilité d'apprentissage : il ne leur a pas fallu plus de 300 mètres avant de commencer à se marrer !
Leur père s'y est mis aussi avec un style tout particulier. |
En conclusion, ce Switcher me semble être un excellent produit : accessible, fiable, fun. Le rapport qualité prix est excellent. Et le SAV français est un plus indéniable (qui vaut son pesant de cahouettes).
Très convaincant en tout terrain, il me parait un peu "overkill" en street pour une utilisation dans une ville aussi densément peuplée que Paris.
La plus grande faiblesse de ce Switcher tient au fait que c'est une V1. La première version d'une board déjà très bien finie, mais qui n'a pas encore profité de tous les retours d'expériences qui permettent d'affiner un produit. Quand l'équipe d'Evo-Spirit aura réglé-aux-petits-oignons le contrôle de la vitesse et du freinage, la board sera certainement un must-have à même de séduire un large public et d'aller concurrencer le leader du marché.
Quoi qu'il en soit, je suis prêt à parier que Evo-Spirit va redevenir un acteur qui compte dans le e-sk8 français !
Note :
Pour les curieux, tous les tests de e-skate se trouvent là : les-test-de-e-skate
Hello !
RépondreSupprimertu as eu l'occasion de discuter avec EVO des réglages accélération/freinage ? il y a l'air cool mais trop nerveux ;)