Depuis quelques semaines je roule en V10. J'avais envie de tester du lourd, du puissant, du rapide.
Premier constat facile et implacable, cette inmotion est super lourde. Vingt kilos à se porter matin, midi et soir, dans des immeubles sans ascenseurs, ça vous fatigue son rider. Comme la déplacer à une main fait rapidement mal au dos, j'essaie tant que faire se peut de la porter à deux mains. Cela me donne un air ridicule mais permet d'équilibrer les tensions musculaires...
Tant que je suis sur les défauts, je me dois d'évoquer aussi cet étrange trolley dont on peut se demander comment les ingénieurs d'Inmotion ont put valider ça. Qu'il soit extérieur et peu élégant passe encore. Cela fait certainement gagner de la place à l'intérieur de la machine et facilite le remplacement en cas de casse. Mais je ne comprend pas pourquoi il est conçu si grand. En Position fermé, il masque le feu arrière et empêche la roue de reposer en équilibre sur la "butée" arrière. Pire, on ne peut charger la roue qu'avec le trolley ouvert, ce qui est loin d'être pratique quand on est dans des endroits exigus ou fréquentés (comme des brasseries parisiennes par exemple).
Bien qu'élégante, cette grosse roue se révèle assez peu pratique dans le quotidien parisien.
Par contre, une fois sous les pieds cette V10 se révèle ultra confortable.
Ceci dit, à ce niveau de puissance, je n'ai plus exactement l'impression de faire de la wheel... Pour moi la pratique de la gyroroue est intimement lié à des sensations de glisse. Il y a dans le pilotage d'une V8 (ou d'une MCM 5) quelque chose de très proche du ski. On doit jouer avec le terrain, avec l'équilibre et les points d'appuis. Avec cette V10, je me sens infiniment plus proche des sports mécaniques. La roue passe tout, elle offre des reprises solides et ne pousse absolument pas à jouer avec les rondeurs du terrain. Moi qui clamait il y a peu le bonheur des courbes, la liberté de ne jamais rouler droit, me voilà content de tracer de belles lignes tendues et efficaces.
Le poids de la machine et la stabilité de son pneu sont autant d'invitations à une conduite linéaire. Pourtant, dès que l'on s'engage un peu plus. Dès que l'on tente de jouer avec la gravité, cette V10 offre de belles sensations de carving et de slalom. Elle s'incline moins facilement que la V8 mais elle le fait avec plus de couple et de puissance, elle accroche si bien le sol qu'il m'arrive par moment de croire que je sculpte le bitume.
Au final ce que j'adore avec cette roue c'est qu'elle s'adapte à mon humeur, à mon état.
Je suis mal réveillé ou fatigué de ma journée, et elle me ramène toute seule au bercail.
J'ai envie de jouer et l'énergie pour entrer dans un ride plus radicale, et elle me pousse aux fesses comme une piste rouge bien pentue.
C'est une roue légèrement trop lourde pour mon usage de nomade parisien. Mais elle offre beaucoup de plaisirs de ride, et du confort pour les grandes distances.
Premier constat facile et implacable, cette inmotion est super lourde. Vingt kilos à se porter matin, midi et soir, dans des immeubles sans ascenseurs, ça vous fatigue son rider. Comme la déplacer à une main fait rapidement mal au dos, j'essaie tant que faire se peut de la porter à deux mains. Cela me donne un air ridicule mais permet d'équilibrer les tensions musculaires...
V10 vs V8 : les 2 ont un pneu 16 pouce... Mais la V10 est largement plus encombrante. |
Tant que je suis sur les défauts, je me dois d'évoquer aussi cet étrange trolley dont on peut se demander comment les ingénieurs d'Inmotion ont put valider ça. Qu'il soit extérieur et peu élégant passe encore. Cela fait certainement gagner de la place à l'intérieur de la machine et facilite le remplacement en cas de casse. Mais je ne comprend pas pourquoi il est conçu si grand. En Position fermé, il masque le feu arrière et empêche la roue de reposer en équilibre sur la "butée" arrière. Pire, on ne peut charger la roue qu'avec le trolley ouvert, ce qui est loin d'être pratique quand on est dans des endroits exigus ou fréquentés (comme des brasseries parisiennes par exemple).
Deux 16" aux designs très similaires mais aux sensations radicalement différentes. |
Bien qu'élégante, cette grosse roue se révèle assez peu pratique dans le quotidien parisien.
Par contre, une fois sous les pieds cette V10 se révèle ultra confortable.
Les diamètres de roues sont identiques mais la V10 à un pneu largement plus large... et ça change tout :) |
Le poids de la machine et la stabilité de son pneu sont autant d'invitations à une conduite linéaire. Pourtant, dès que l'on s'engage un peu plus. Dès que l'on tente de jouer avec la gravité, cette V10 offre de belles sensations de carving et de slalom. Elle s'incline moins facilement que la V8 mais elle le fait avec plus de couple et de puissance, elle accroche si bien le sol qu'il m'arrive par moment de croire que je sculpte le bitume.
Au final ce que j'adore avec cette roue c'est qu'elle s'adapte à mon humeur, à mon état.
Je suis mal réveillé ou fatigué de ma journée, et elle me ramène toute seule au bercail.
J'ai envie de jouer et l'énergie pour entrer dans un ride plus radicale, et elle me pousse aux fesses comme une piste rouge bien pentue.
C'est une roue légèrement trop lourde pour mon usage de nomade parisien. Mais elle offre beaucoup de plaisirs de ride, et du confort pour les grandes distances.
Note :
Pour les curieux, tous les tests de gyroroues se trouvent là : les-tests-de-gyroroues
Ayant une V10F avec 1200Km au compteur, je pense qu'elle se rapproche de la V10. Le test est rapide, mais globalement rejoint mon impression. Je serai moins sévère avec le trolley, que je préfère à celui de ma V8 (je mesure 1m87 et apprécie vraiment le grand trolley de la V10F).
RépondreSupprimerau final je me suis habitué à ce trolley qui a l'avantage d'être très solide et très maniable quand il faut.
SupprimersponacAviama_2001 Donald Robinson Click here
RépondreSupprimeruneninel